Le Premier ministre thaïlandais désigné Pita Limjaroenrat a déclaré le 6 juin que le Premier ministre intérimaire Prayut Chan-o-cha doit encore rendre compte des pertes et des dommages qu’il a pu causer au peuple et au pays au cours des neuf dernières années.
Lors d’une conférence de presse, le leader de Move Forward a confirmé que Prayut devra sans aucun doute rendre des comptes puisqu’il a accédé au pouvoir par le biais du coup d’État de 2014 et qu’il a dirigé le pays en tant que chef de gouvernement non élu jusqu’à présent.
En tant que chef de l’armée, Prayut a pris le pouvoir, s’est nommé chef d’un gouvernement mis en place par l’armée et a exercé un pouvoir absolu pour faire face à diverses questions politiques, sociales et économiques au détriment de la règle démocratique et des principes des droits de l’homme, entre autres. Le chef du coup d’État devenu premier ministre a ensuite été nommé chef non élu d’un gouvernement de coalition dirigé par Palang Pracharath à la suite des élections de 2019.
Prayut ayant été désigné par la coalition de plusieurs partis dont le sien arrivé en tête, il fut donc élu démocratiquement. Une presse et des juristes agressifs tentèrent de lui trouver des détournements de fonds, des conflits d’intérêts etc : bilan: RIEN ! Ce qui est rare pour un homme d’état. …si on ajoute les grandes réalisations de BTS, gare centrale, autoroutes, tgv, et les nombreux plans d’aide à la population et à l’économie pendant la COVID, enviés par le monde entier…pas facile de trouver un bilan négatif, même la dette a peu augmenté pendant cette période. Un mauvais point cependant, sa légalisation du cannabis. On verra ce que feront les successeurs quant aux promesses pour s’attirer les voix des jeunes et des personnes âgées (les pensions de base de 600 à 3000 thb ? vraiment ? déjà reportées ? …pas bon ça monsieur Pita. D’ailleurs, il commence a y avoir de nombreux départs à ses cotés ; affaire à suivre……………………………….