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THAÏLANDE – POLITIQUE : Qui est Srettha Thavisin, le premier ministre en cours de désignation ?

Date de publication : 22/08/2023
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Srettha Thavisin

 

Avant d’entrer depuis neuf mois en politique, Srettha Thavisin était un homme d’affaires très reconnu en Thaïlande en tant que PDG du conglomérat immobilier Sansiri. Il l’a cofondé en 1988 et le groupe est devenu l’un des leaders du secteur, primé à de nombreuses reprises pour ses conceptions innovantes de condominiums durables et leur faible impact sur l’environnement. En avril 2023, Srettha Thavisin a démissionné de son poste pour devenir l’un des trois nominés du Pheu Thai comme candidat Premier ministre, durant la campagne électorale.

 

Un homme politique libéral aux préoccupations économiques affirmées

 

Âgé de 60 ans depuis février, Srettha Thavisin a bénéficié d’une double formation, d’abord en génie civil à l’université de Chulalongkorn puis en obtenant un master en administration des affaires à la Claremont Graduate University aux Etats-Unis. Il a commencé sa carrière professionnelle chez Procter & Gamble en 1986 en tant qu’assistant de production avant de rejoindre la société Sam Sanran, détenue par des proches familiaux, qu’il transformera en Sansiri en 1988. Hormis le succès économique indéniable de son groupe, Srettha Thavisin a créé la Fondation Sansiri, qui soutient des actions éducatives et de bien-être en direction des enfants et des communautés défavorisées. Notamment en créant une académie de football en 2006 qui offre une formation gratuite aux jeunes et dont, un international thaïlandais actuel, d’origine très modeste, Chanathip Songkrasin, est issu. Son côté philanthrope.

 

On dit Srettha Thavisin confident de Thaksin et Yingluck Shinawatra depuis longtemps, anciens Premiers ministres de Thaïlande, et encore auto-exilés, à cette heure.

 

Lorsque Srettha a rejoint le Pheu Thai en octobre 2022, il en est devenu le chef-adjoint et chef économique du parti. Il n’a pas souhaité se présenter à la députation, car il a expliqué avoir l’ambition de contribuer directement aux hautes fonctions gouvernementales ou se cantonner à un rôle de consultant. Il reconnaît vouloir se concentrer sur les questions économiques pour lutter contre les inégalités criantes dans l’ancien Siam. Son slogan durant la campagne était « Srettha pour la Thaïlande », promettant de ramener la prospérité économique, la justice sociale et la réconciliation nationale. Il a récemment déclaré que « les discussions sur un accord de libre-échange et un déplacement redouté des investissements étrangers de la Thaïlande vers les pays voisins font partie des problèmes prioritaires qui doivent être résolus rapidement ».

 

Il est plus avare de commentaires sur le plan sociétal, même s’il semble avoir une vision progressiste d’une Thaïlande qui respecte les droits de l’Homme et la démocratie.

 

Et il reste opposé à toute modification de l’article 112 du code pénal ou crime de lèse-majesté, à l’instar de la position officielle du Pheu Thai.

 

Srettha, Premier ministre le 22 août ?

 
Avec le Move Forward sorti de l’alliance, le Pheu Thai présentera Srettha Thavisin aux votes des députés et sénateurs. On ne sait pas encore avec précision quels partis seront inclus dans la nouvelle coalition. Néanmoins, le secrétaire général du MFP, Chaithawat Thulathon, a fait savoir que le parti « orange » soutiendrait la candidature de Srettha à condition que ni le Palang Pracharat, ni l’United Thai Nation des « oncles » généraux Prawit et Prayut ne figurent dans celle-ci.

 

Srettha Thavisin et le Pheu Thai devraient également obtenir le soutien du Bumjaithai, du Chart Pattana Kla, du Chart Thai Pattana et sans doute des Démocrates (avec en arrière plan le retour de Thaksin Shinawatra), ce qui permettrait à coup sûr de contourner le vote des sénateurs pour obtenir plus de 376 voix. Et à Srettha Thavisin de devenir le 30ème Premier ministre du royaume de Thaïlande.

 

Philippe Bergues

 

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1 COMMENTAIRE

  1. Écœurant ! Les combines de Pheu Thai avec la junte ont volé le résultat des élections aux thaïlandais. La Thaïlande reste une dictature.

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