La cour constitutionnelle thaïlandaise a, dans son audience de mercredi 10 novembre, interdit aux leaders pro-démocratie de réclamer des réformes de la monarchie. Le tribunal a déclaré que le manifeste en 10 points énumérant les réformes des institutions du pays, notamment la loi sur la lèse-majesté, prononcé lors d’un discours à l’université Thammasat le 10 août 2020, visent à renverser le gouvernement thaïlandais avec le roi comme chef d’État.
Le tribunal a jugé que ces actions sont également une violation de l’article 49 de la Constitution.
Le tribunal devait vérifier si les demandes des activistes étaient en violation de l’article 49 de la constitution, qui stipule que “personne ne peut exercer ses droits ou libertés pour renverser le régime démocratique du gouvernement dont le roi est le chef d’État”.
Huit personnes étaient accusées. Cinq ne sont pas concernés par ce jugement : Parit “Penguin” Chiwarak, Juthathip Sirikhan, Siripachara Jungteerapanich, Somyot Prueksakasemsuk et Artitaya Pornprom. Le tribunal a en revanche estimé que Arnon Nampa, Panupong “Mike” Jadnok et Panassaya “Rung” Sitthichirawatanakul sont responsables des délits en question.
c’est fatiguant de lire dans vos commentaires “leaders pro-démocratie “alors que ce ne sont que des agitateurs gauchistes et violents !
au moins appelez-les “opposants de rue” ou communistes ou bande de perturbateur…parce que, justement, ils remettent en cause avec leurs quelques dizaines de partisans, la démocratie qui s’exprime…dans les urnes, il me semble !
Il y a une opposition dans la chambre des députés qui se fait entendre car elle est à peine minoritaire. C’est à eux de défendre la démocratie (ainsi que les élus majoritaires) …les vieux routiers gauchistes, s’ils ne sont pas élus, c’est que la démocratie les repousse.
Alors merci de changer vos intitulés, rédaction de Gavroche.