Selon Sitthi Sutheewong, porte-parole de l’administration pénitentiaire, l’ancien premier ministre Thaksin Shinawatra n’a pas encore droit à une libération conditionnelle.

Il a qualifié de fausses les informations selon lesquelles Thaksin, dont la peine d’emprisonnement a été ramenée de huit à un an grâce à une grâce royale, présenterait une demande de libération conditionnelle, en invoquant son âge et une maladie grave.

Bien que Thaksin corresponde au profil de ceux qui peuvent demander une libération conditionnelle, il doit rester incarcéré pendant au moins un tiers de sa peine de prison ou au moins six mois (selon la durée la plus longue), comme l’exigent les règles.

Thaksin n’en est actuellement qu’au premier mois de sa peine d’emprisonnement, a déclaré M. Suthee. “Un tiers de sa peine d’emprisonnement d’un an correspond à quatre mois, mais les règles stipulent que la durée de la peine doit être d’au moins six mois. Thaksin doit donc encore purger cinq mois avant de pouvoir demander une libération conditionnelle”.

Plus tard aujourd’hui le lieutenant-général Soponrat Singhajaru, directeur de l’hôpital général de la police, a ajouté que l’ancien Premier ministre avait été opéré, mais il n’a pas expliqué les motifs de l’intervention. Il a déclaré que l’état de Thaksin était désormais stable et qu’il se rétablissait.

La fille de Thaksin, Paetongtarn, a déclaré que sa tension artérielle est toujours instable et qu’ils ne savent pas encore quand il pourra quitter l’hôpital. Paetongtarn a également confirmé que la famille envisageait de demander une libération conditionnelle pour lui, potentiellement après qu’il ait purgé un tiers de sa peine d’un an.

Concernant les informations selon lesquelles la Division de répression des crimes technologiques envisageait de porter une accusation de lèse-majesté contre Thaksin pour les commentaires qu’il avait faits aux médias sud-coréens en 2015, Paetongtarn a rejeté cela comme étant un non-problème, le qualifiant de malentendu.

Le général de division Athip Pongsiwapai, commandant du TCSD, a déclaré hier que le TCSD avait déjà déposé une plainte auprès du bureau du procureur général le 23 août, un jour après le retour de Thaksin. Cela était dû à un mandat d’arrêt émis contre lui pendant son exil. Le procureur général décidera quand informer officiellement Thaksin des accusations, a déclaré le général de division Athip.

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