Le 12 février au matin, 67 des 76 provinces thaïlandaises étaient couvertes par des niveaux dangereux de pollution aux particules ultrafines, marquant l’épisode de smog le plus sévère de l’année dans la région du Grand Bangkok, selon l’Agence pour le développement de la géo-informatique et des technologies spatiales (GISTDA).
Des niveaux alarmants dans la capitale et ses environs
D’après le rapport de la GISTDA à 7 h, 26 provinces présentaient une concentration de particules PM2,5 classée en zone rouge – dangereuse pour la santé – avec des valeurs comprises entre 77 et 135,1 microgrammes par mètre cube d’air au cours des dernières 24 heures. Pour rappel, le seuil de sécurité fixé par le gouvernement est de 37,5 µg/m³.
Bangkok enregistrait la pollution la plus élevée avec un taux de 135,1 µg/m³, suivie par plusieurs provinces voisines : Samut Sakhon (130,8), Samut Prakan (128,1), Nonthaburi (122,7), Pathum Thani (114,7) et Nakhon Pathom (112,8).
Outre ces zones critiques, 20 autres provinces, dont Samut Songkhram, Chon Buri et Kanchanaburi, étaient également en alerte rouge.
Quelques régions épargnées
Si la majorité du pays subit une pollution élevée, dix provinces bénéficiaient d’une qualité de l’air relativement meilleure. Huit d’entre elles, dont Nakhon Si Thammarat, Surat Thani et Rayong, affichaient des niveaux jaunes de PM2,5 (de 26,9 à 36,2 µg/m³), correspondant à une qualité de l’air modérée.
Chiang Mai et Mae Hong Son, quant à elles, se distinguaient avec une qualité de l’air qualifiée de « bonne » (niveaux verts), enregistrant respectivement 21,3 et 19,1 µg/m³.
De vastes zones encore impactées
Enfin, 41 autres provinces, dont Khon Kaen, Phuket et Songkhla, étaient en zone orange, avec des concentrations de PM2,5 comprises entre 38,8 et 72,2 µg/m³, un niveau susceptible d’affecter la santé des populations les plus vulnérables.
Alors que la pollution de l’air atteint des seuils critiques, les autorités appellent la population à limiter les activités en extérieur et à porter des masques de protection.
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