Plusieurs instituts d’observation de la pollution en Thaïlande et en Asie du sud est s’étonnent de l’absence de mesures, cette année, pour protéger les bangkokois de la vague de pollution qui s’est abattue sur la capitale. Les taux de particules fines constatés dans l’air mercredi 8 janvier sont en effet proches de ceux de l’année dernière. Or en 2019, les écoles avaient fermé durant plusieurs jours. Consultez ici la pollution de l’air à Bangkok en direct.
La poussière de particules fines restera à des niveaux dangereux dans 38 zones de Bangkok et des provinces voisines ce jeudi 9 janvier, a indiqué le Département de la lutte contre la pollution. Les activités de plein air non essentielles resteront découragées.
Niveaux alarmants de particules
Le département et l’Administration métropolitaine de Bangkok ont signalé que des niveaux de particules de 2,5 micromètres et moins (PM2,5) de diamètre se trouvaient dans 38 zones, avec des niveaux mesurés de 40 à 71 microgrammes par mètre cube d’air.
Le district Muang de Samut Prakan était le plus pollué avec 71, suivi du district de Krathum Baen à Samut Sakhon et du district de Bung Kum dans la capitale avec 70.
D’autres zones insalubres de Bangkok sont les districts de Bang Khuntien, Bang Na, Pathumwan, Thon Buri et Wang Thonglang. Le district Muang de Nakhon Pathom, le district Pakkret de Nonthaburi, le district Khlong Luang à Pathum Thani, le district Phra Pradaeng de Samut Prakan sont également parmi les pires.
Les autorités recommandent aux personnes vivant dans les zones touchées de rester à l’intérieur si possible et de porter un masque lorsqu’elles sortent.