L’activisme de la jeunesse ne connaît pas de frontière. Faut-il s’en féliciter ? Oui. Gavroche ne fait résolument pas partie de ces médias français qui, lors de l’intervention de la jeune militante suédoise Greta Thunberg à l’Assemblée nationale en juillet 2019, ont jugé «démagogique» sa présence devant les députés. Une jeune thaïlandaise de 12 ans a décidé de suivre son exemple et de mener le combat contre la pollution plastique, plaie de l’Asie. Elle se nomme Lily. Voici son portrait
Elle est désormais une icône, brandie comme le symbole d’une jeunesse résolue à ne plus se laisser polluer par ses ainés. Cette icône thaïlandaise a un prénom: Lily. Et elle suit l’exemple d’un modèle: la jeune suédoise Greta Thunberg. Quelques clics sur internet vous suffiront pour retrouver l’itinéraire de cette nouvelle pasionaria de la lutte contre les pollutions plastique dans le royaume. « Je suis une enfant en guerre » explique aux médias, tel un refrain bien synchronisé, cette jeune fille affairée à pagayer au milieu de détritus sur un canal de Bangkok.
Lily a l’écologie dans le sang. Elle est la fille d’un couple de militants écologistes. Elle affirme avoir été conscientisée par l’urgence de la lutte anti-plastique à huit ans, lors d’un séjour au bord de la mer avec sa famille. Elle s’était alors lancée dans un grand nettoyage de la plage. Elle ne s’est pas arrêtée depuis. Son association «Trash hero» a pris le relais.
En juin, selon le Bangkok Post, Lily a remporté sa première victoire en parvenant à convaincre un grand supermarché de Bangkok de ne plus distribuer de sacs plastiques dans ses magasins une fois par semaine. Et voici que début septembre, plusieurs grandes marques dont les magasins de proximité Seven se sont engagées à abandonner les sacs en plastique à d’ici janvier 2020. Le quotidien anglophone en ligne lui a déjà trouvé un surnom: «Lily la nettoyeuse».
Retrouvez ici l’article de Paris Match.