Le ministère de la Santé publique thaïlandais a mis en évidence la manière de diagnostiquer et de traiter la variole du singe, le département des services médicaux ayant annoncé des directives avant la détection d’un quatrième cas de variole du singe en Thaïlande vendredi à Bangkok.
L’autorité publique a déclaré que la variole du singe n’était pas grave et que les patients pouvaient se rétablir sans être hospitalisés, mais qu’il existait un risque de dangerosité pour les personnes faiblement immunisées et les enfants.
Le taux de mortalité est inférieur à 5 % mais avec des soins appropriés, la plupart des patients se rétablissent. La maladie peut infecté la patient pendant deux à quatre semaines. La période d’incubation est d’environ sept à 21 jours.
Symptômes
Les patients présentent d’abord de la fièvre et une éruption cutanée. L’éruption commence par des macules avant d’évoluer en papules, vésicules et pustules, respectivement, puis de se transformer en croûtes. La quantité est fonction de la gravité de la maladie.
La plupart des personnes sont infectées après être entrées en contact direct avec les éruptions ou les sécrétions d’un patient.
Les personnes à risque présentent les symptômes suivants
– Une fièvre supérieure à 38 degrés ou une fièvre accompagnée d’un autre symptôme, comme un mal de gorge, un mal de tête, une douleur musculaire, un mal de dos ou une lymphadénopathie.
– Éruptions et cloques sur la peau, les organes génitaux ou d’autres parties du corps.
Les personnes à risque comprennent également celles qui ont un lien épidémiologique dans les 21 jours, notamment :
Un contact avec des patients atteints de la variole du singe
Arrivée d’autres pays, participation à une activité avec des patients atteints de la variole du singe ou exercice d’une profession impliquant un contact étroit avec des voyageurs étrangers.
Contact avec des rongeurs ou des petits mammifères importés de continents où sévissent des épidémies, comme l’Afrique.
Patients confirmés
Au moins deux laboratoires testeront les échantillons prélevés sur les patients. Le résultat sera confirmé comme positif si le virus de la variole du singe (MPXV) est trouvé par PCR en temps réel ou par séquençage de l’ADN.
Les cas seront examinés plus en détail pour déterminer si les patients ont contracté le virus à l’intérieur du pays ou à l’extérieur.
Traitement
Les patients recevront un traitement conventionnel car il n’existe actuellement aucun médicament antiviral pour combattre le virus, tandis que le tecovirimat sera administré aux patients sévères.
Groupes à haut risque, ll s’agit des groupes suivants
Les personnes dont l’immunité est compromise, comme celles atteintes du VIH ou d’un cancer.
Les personnes qui ont reçu une greffe d’organe ou de moelle osseuse au cours des deux dernières années.
Les personnes souffrant d’immunosuppression.
Les enfants âgés de huit ans ou moins.
Les femmes enceintes ou qui allaitent.
Les personnes souffrant d’une maladie de la peau.