Le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a démenti les rumeurs selon lesquelles la police chinoise serait invitée à patrouiller dans les hauts lieux touristiques du pays. Cette mise au point fait suite à un récent tollé provoqué par les remarques de l’Office thaïlandaise du tourisme (TAT) concernant un tel arrangement.
Lors de sa visite à San Francisco, le Premier ministre thaïlandais Srettha a révélé que l’intérêt du pays réside uniquement dans la collaboration avec la police chinoise pour l’échange d’informations sur les réseaux criminels potentiels en Thaïlande.
Cette démarche vise à renforcer la confiance des touristes chinois qui visitent le pays.
Le Premier ministre thaïlandais a déclaré catégoriquement qu’aucun membre de la police chinoise ne serait stationné en Thaïlande.
La controverse a été déclenchée par la déclaration du gouverneur de la TAT, Thapanee Kiatphaibool, qui a indiqué dimanche que des discussions étaient en cours entre la Thaïlande et la Chine au sujet d’un programme de patrouilles communes. Cette annonce a suscité une vague d’inquiétude de la part des habitants quant à la souveraineté du pays.
La Thaïlande s’efforce de ressusciter son secteur touristique, qui est un moteur essentiel de sa croissance économique. Avant la pandémie, les touristes chinois représentaient une forte proportion des arrivées étrangères.
Le nouveau gouvernement a supprimé en septembre l’obligation de visa pour les voyageurs chinois pendant cinq mois. Cette exemption a été étendue aux voyageurs indiens et taïwanais ce mois-ci et durera jusqu’en mai de l’année prochaine.
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