La Marine royale thaïlandaise a installé 13 machines de filtration des PM2,5, vendredi 3 février, dans Bangkok afin de ramener le niveau de poussière fine dans l’air à un niveau sûr.
Les PM2,5 – particules en suspension dans l’air d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres – peuvent présenter des risques pour la santé, notamment pour les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques. Le niveau de sécurité de la Thaïlande pour les PM2,5 est de 50 microgrammes par mètre cube d’air (μg/m3).
La marine thaïlandaise a déclaré que les machines, construites dans son département de l’arsenal naval, sont basées sur le prototype développé par la Fondation Rajaprajanugroh et ont été placées dans 13 zones de la ville qui ont signalé des niveaux élevés de pollution atmosphérique au cours des derniers jours.
Chaque machine peut filtrer cinq mètres cubes d’air par seconde. Les résultats de laboratoire montrent que chaque machine peut abaisser le niveau de PM2,5 dans une zone de 144 mètres cubes à moins de 50 μg/m3 en 30 minutes.
L’administration métropolitaine de Bangkok a indiqué samedi matin que le niveau de PM2,5 au cours des dernières 24 heures variait de 28 à 58 μg/m3 et que la qualité globale de l’air était “bonne”.
Les districts qui ont signalé les niveaux les plus élevés de PM2,5 – de 49 à 58 μg/m3 – se trouvent dans l’est de Bangkok. Il s’agit de Nong Chok, Lat Krabang et Bueng Kum.