Le surnom de « pays du sourire », qui fait la réputation de la Thaïlande, est mis à l’épreuve dans le Rapport mondial sur le bonheur 2025, publié jeudi par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (UNSDSN). Le pays se classe en effet à la 49e place, malgré un gain de cinq places par rapport à l’année précédente. La Thaïlande reste cependant derrière certains de ses voisins régionaux comme Singapour et le Vietnam.
Le classement repose sur les données du sondage mondial Gallup, mené dans plus de 140 pays. Les personnes interrogées évaluent leur qualité de vie à travers divers critères : le PIB par habitant, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté individuelle, la générosité, le soutien social et la perception de la corruption.
Singapour se distingue comme le pays le plus heureux d’Asie du Sud-Est, occupant la 34e place mondiale. Le Vietnam, à la 46e place, réalise son meilleur score historique après une 54e position en 2024. La Thaïlande suit en 49e position, tandis que les Philippines (57e), la Malaisie (64e) et l’Indonésie (83e) ferment la marche dans la région.
À l’échelle mondiale, la Finlande maintient son statut de pays le plus heureux pour la huitième année consécutive, suivie par le Danemark et la Suède. Les États-Unis reculent à la 24e place, leur pire classement à ce jour, tandis que la France, en perte de vitesse, chute de cinq places pour se retrouver en 33e position.
Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.
En effet sourire n’est pas bonheur
L’éditeur semble avoir raté le coche dans son intro…? Mais être positif c’est bien 🙂
En Thaïlande le sourire est l’expression de la tolérance et le respect qui sont la qualité des Thaïlandais. Ces qualités sont dérangées par le manque de tolérance… et de respect des étrangers de masse dans les zones touristiques.
Ce sourire exprime aussi l’esprit de la non confrontation, qualité d’une part… mais mélangée avec de la soumission aux autorités.
Je suis en Thaïlande depuis 10 ans et je n’ai pas vu d’amélioration de la classe pauvre… A moins qu’elle soit très lente. Les Thaïlandais de la campagne ne semble pas pouvoir finir le mois facilement… emprunter à la famille ou aux amis semble être un sport national des qu’un imprévu arrive. Je ne vois pas de protection sociale… ni de retraite efficace. Le gouvernement doit donner de l’argent régulièrement à la population quand la caste dirigeante sent que la population va boire la tasse… et éviter tout problème de mouvement social.
Oui on peut être heureux avec pas grand chose, de l’amour, de la famille et un bon jardin.
Mais le ravage de la drogue… Les femmes seules qui laissent leurs enfants à leurs parents pour « travailler » semblent être une norme nationale qui ne rend pas heureux.
Les hôpitaux sont biens et pas cher pour les Thailandais qui bénéficient d’une bonne sécurité sociale, pour les petits soins. Mais si un gros problème frappe une famille… les comptes en banques sont à zéro et l’épargne un luxe.
La pollution de l air en Asie et en Thaïlande est a un niveau dangereux… Inacceptable depuis 6 mois… Indice IQAir de 150 à 250 au Nord et de 80 à 100 au sud incluant les iles ! Respirer deviens dangereux pour les personnes à risques et les anciens soufrent… en silence, parfois avec le sourire.
Allez aux Philippines, Laos, même Cambodge, là vous y verrez de vrais sourires. Arrêtez de nommer ce pays « Pays du sourire ». On ne sourie pas plus qu’ailleurs et moins que les pays cités avant. Je connais le pays depuis 84, les temps ont bien changés ici. On sourit surtout à la vue de votre porte feuilles et autres bakchichs. Un des peuples au monde le plus obnubilé par le fric…
Oh, il y a des gens heureux en Thaïlande… les étrangers et les riches, une faible minorité qui se gave tandis que les thaïs galèrent pour tenter d’accéder à un rêve morbide de consommation occidentalisé.
Le « pays du sourire » n’a jamais signifié le « pays du bonheur », sauf, peut-être, pour ceux qui reçoivent le susdit sourire, et encore, même pas sûr.
Il suffit de vivre hors des zones touristiques et de partager la vie ordinaire des thaïs pour comprendre.