Difficile d’en savoir plus après l’arrestation par la police métropolitaine thaïlandaise d’une ressortissante française de 45 ans, Sandra D., dans un hôtel du quartier de Silom, mercredi 18 avril. Celle ci, dont le nom a été divulgué par la police à la presse thaïlandaise, est soupçonnée d’être la cerveau d’un projet d’enlèvement visant la fille d’une femme d’affaires thaïlandaise. Une demande de rançon de 200 millions de bahts aurait été exigée.
L’arrestation fait suite à un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale le 5 avril, à la lumière des révélations fournies par un membre repenti du groupe soupçonné d’avoir tenté un enlèvement, ces informations ayant été communiquées au commissariat de police de Thong Lor. Le groupe criminel avait initialement pour objectif l’enlèvement de la fille âgée de sept ans de la femme d’affaires, dans le but de réclamer une rançon substantielle.
Suite au dépôt d’une plainte par la famille, alléguant avoir été visée par une tentative de vol et d’enlèvement de leur enfant, l’enquête a été initiée. Selon les victimes, le gang projetait de dérober plus de 200 millions de bahts en actifs.
Les investigations ont révélé que Sandra D était le cerveau derrière le groupe, entretenant une relation avec un jeune Libanais. Le duo réservait des chambres d’hôtel à la journée pour organiser leurs rencontres et planifier leurs activités criminelles.
Lors de son arrestation, Sandra D. a nié catégoriquement toutes les accusations. Sa version des faits la place en tant que victime. Elle affirme avoir été escroquée de 185 millions de bahts par le mari australien de la femme d’affaires ciblée et père de l’enfant visée. Elle soutient qu’il l’a faussement accusée de complot d’enlèvement pour éviter de rembourser ses dettes.
Malgré les affirmations de Mme D. niant catégoriquement toutes les accusations portées contre elle, les autorités restent convaincues de sa culpabilité, disposant de preuves tangibles à son encontre. Elles encouragent toute personne ayant été victime de ce groupe à se manifester et à fournir des informations.
Le général de division Theeradej Thamsuthee, commandant de la police royale thaïlandaise, a déclaré : “Nous ne croyons pas aux dénégations de l’accusée. Les preuves solides démontrent qu’elle dirigeait un groupe visant à infliger de graves préjudices à la victime.”
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