Plusieurs médias internationaux, dont la chaine américaine CNN, ont relaté la passion des thaïlandais pour les figurines bouddhistes qui, dans les temples du royaume, sont supposées protéger contre le coronavirus en attirant les bons esprits. Ces poupées sont un objet vénéré du bouddhisme thaïlandais, dans un mélange d’animisme et de superstition, celui qui la possède étant protégé des mauvaises fortunes.
Nous reproduisons ici des extraits d’un reportage publié par la chaine de radio RTL
Dans un temple près de Bangkok, un moine bouddhiste enduit la base d’une figurine d’une concoction d’argile et de cendres funéraires, tout en prononçant des chants incantatoires afin d’attirer les bons esprits… et protéger du coronavirus.
Dans la tradition, ces figurines – surnommées «fils dorés» – en position de prière et les yeux grands ouverts, étaient uniquement composées des cendres d’un défunt mélangées à de l’argile.
Un exemple à Nakhon Pathom
Au temple Sam Ngam dans la province de Nakhon Pathom, juste au nord de Bangkok, le moine Saneh Sumetho et ses compagnons écrivent en sanskrit sur le socle de chaque poupée, font couler de l’huile sacrée sur le visage de l’enfant et “le bénissent” avant de l’envoyer à sa nouvelle famille.
Ces statuettes sont supposées contenir l’âme d’un enfant et protéger ceux qui prennent soin d’elles.
Elles sont l’objet d’une dévotion populaire dans les temples thaïlandais.