Le premier ministre thaïlandais Prayut Chan Ocha vient de mériter une nouvelle fois son surnom de «père la morale», en ouvrant une nouvelle croisade. Sa cible cette fois: les fonctionnaires qui trompent leur conjoint ou pratiquent le harcèlement sexuel. Deux réalités qui recoupent des situations bien différentes, mais que l’ancien général devenu chef du gouvernement a décidé de regrouper.
Pour Prayut Chan Ocha, l’heure est venue de «moraliser» l’administration thaïlandaise, après une série de scandales conjugaux et sexuels impliquant des fonctionnaires et en particulier des policiers.
Le premier ministre thaïlandais a annoncé que les employé de l’administration pratiquant l’adultère ou le harcèlement sexuel seront suspendus sans solde, si des «preuves suffisantes» sont réunies. Il n’a pas indiqué qui serait chargé de réunir les preuves et qui serait juge de celles-ci.
Ces mesures font partie du nouveau code de conduite éthique et disciplinaire de l’administration thaïlandaise approuvé par le cabinet le 16 mars. Il stipule également que tout fonctionnaire du gouvernement qui utilise les médias sociaux à des fins de harcèlement sexuel ou d’autres actes liés à la sexualité sera également soumis à une suspension sans solde.