L’idée de voir des casinos intégrés à des complexes de divertissement en Thaïlande progresse. Le vice-ministre des Finances, Julapun Amornvivat, a annoncé que le ministère soumettrait l’étude du projet de loi dès le début de l’année 2025, marquant ainsi une étape clé dans un processus susceptible de redéfinir le paysage économique et touristique du pays.
Un examen juridique minutieux en cours
Le ministère des Finances procède actuellement à un examen approfondi des aspects juridiques du projet, une étape cruciale pour garantir la solidité et la conformité du texte avec la législation thaïlandaise. Une fois que le Cabinet aura approuvé la proposition, celle-ci sera transmise au Conseil d’État pour un examen plus détaillé.
Création d’un groupe de travail inspiré du modèle du Comité EEC
Le Conseil d’État établira un groupe de travail spécialisé, doté d’une structure et de pouvoirs similaires à ceux du Comité de politique du corridor économique oriental (EEC). Cette démarche est essentielle en raison de l’implication de plusieurs ministères et administrations dans la dimension inter-agences du projet. Le groupe de travail garantira une mise en œuvre fluide et efficace, notamment en sélectionnant les sites pour les futurs complexes de divertissement. Il veillera également à assurer une concurrence équitable entre les acteurs du secteur privé, tout en garantissant le respect de la législation.
Des retombées économiques considérables
L’intégration de casinos dans des complexes de divertissement représente une initiative ambitieuse, dotée d’un fort potentiel économique pour la Thaïlande. Selon les études menées, cette initiative pourrait générer des bénéfices à court terme lors de la phase d’investissement, estimés à 0,2 % du PIB. À plus long terme, l’attraction touristique et la stimulation de la consommation pourraient ajouter 0,7 % supplémentaire au PIB, soulignant ainsi les retombées économiques substantielles de ce projet.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le ministère des Finances s’assure de la conformité juridique du projet avant de le soumettre au Parlement. Toutefois, il ne dispose pas du pouvoir de décision finale. Le Parlement sera responsable d’ajuster ou de modifier les lois en fonction des besoins.
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