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THAÏLANDE – SOCIÉTÉ : Vers une rébellion fiscale des expats ?

Date de publication : 27/01/2025
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La communauté expatriée, qui voyait la Thaïlande comme un havre de paix fiscal, fait face aujourd’hui à un bouleversement majeur. Les récentes réformes de la législation fiscale thaïlandaise ont créé une véritable surprise parmi les résidents étrangers, qui voient désormais leurs revenus générés à l’étranger soumis à un contrôle approfondi.

 

Lors d’une réunion animée du Pattaya City Expat Club, les experts fiscaux ont dévoilé les nouvelles règles, déclenchant un débat passionné parmi les participants. L’une des principales nouveautés concerne l’imposition des dépenses effectuées en Thaïlande avec des cartes de crédit étrangères. Concrètement, chaque achat réalisé avec une carte étrangère est désormais considéré comme un revenu imposable, une mesure qui a surpris de nombreux expatriés.

 

« C’est une véritable surprise », confie un expatrié britannique résidant à Pattaya depuis plusieurs années. « Je n’aurais jamais imaginé que mes dépenses quotidiennes pourraient avoir de telles conséquences fiscales. »

 

Les experts ont également souligné l’importance de comprendre les conventions fiscales bilatérales. Si ces accords peuvent offrir une certaine protection, ils ne sont pas une panacée. Chaque cas est unique et les interprétations peuvent varier.

 

« Les expatriés doivent être particulièrement vigilants et bien s’informer sur leurs obligations fiscales », prévient Patcha Inkudanonda, avocate fiscaliste spécialisée dans les affaires internationales. « Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel pour se conformer à la législation en vigueur. »

 

Cette nouvelle donne fiscale crée un climat d’incertitude et d’inquiétude au sein de la communauté expatriée. De nombreuses questions restent sans réponse, notamment concernant les investissements immobiliers. Les expatriés qui souhaitent acquérir un bien en Thaïlande avec des fonds étrangers se demandent quelles sont les implications fiscales de cette opération.

 

« Les autorités fiscales semblent vouloir étendre leur champ d’action de manière significative », analyse Thomas Carden, directeur d’American International Tax Advisers. « Les petits contribuables ont l’impression d’être pris au piège dans un filet de plus en plus serré. »

 

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6 Commentaires

  1. tout à fait d’accord avec l’analyse de FILOUTHAI : une loi nationale Thaïlande ne peut pas faire échec à une convention internationale conclue entre deux pays, sauf à renégocier ladite convention.

  2. Les expats n’ont qu’aà se déplacer dans d’autres pays, la plupart des grogneurs sont des retraités, c’est vrai que la plupart ne sont pas là que pour les paysages et la douceur de vivre du pays…

  3. Et dans un temps pas très long, ils nous aurons trouvé d’autres taxes, histoire de pomper un peu plus sur le farangs.

  4. finalement après avoir tout lu on en sait toujours pas plus, encore un article qui n’apporte que des inquiétudes et aucune précision.
    quand un homme de loi vous dit qu’il faut faire appel à un homme de loi pour se renseigner on est bien avancé !

  5. C’est une arnaque ; il faudrait de toute manière dénoncer la convention fiscale des années 70. Tel n’est pas le cas aujourd’hui ! Pas de soucis donc à se faire

  6. Pourquoi faire peur avec des articles alarmistes -a tort-, citant des officines en quête de clients ? Sous le vocable « les étrangers » , l’auteur de cet article fait référence a tous les pays de la planète ! N’est ce pas trop ambitieux pour un journaliste qui finalement ne dit rien de précis , ni d’interessant, trahissant la première mission de son métier : INFORMER.
    On est habitués depuis le début de ce siècle a lire des gens qui font de la propagande ou du moralisme au lieu d’informer.
    Pour ce qui concerne les retraités français percevant des pensions de retraite d’organismes français suite a leur carrière faite en France et residant plus de 183 jours en Thailande, une loi nationale (thaïlandaise) ne peut pas remplacer un traité international (convention de double imposition) franco thaïlandais sans que ce traité ne soit AU PREALABLE remis en cause par une des deux parties signataires. Vu la rapidité des fonctionnaires pour échanger, délibérer et signer un avenant, ces retraités seront probablement décédés avant qu’une modification de leur situation ne soit décidée par les deux pays signataires. Pour les autres situations, si les gens se posent des questions, il leur suffit de consulter un cabinet sérieux (c’est a dire pas forcement ceux qui font des publicités tapageuses).

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