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THAÏLANDE – SONGKRAN : Entre tradition et démesure, une toile signée Lampu Kansanoh

Date de publication : 13/04/2025
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Songkran en peinture

 

À l’heure où les rues de Thaïlande se transforment en champs de bataille aquatique, Gavroche vous invite à prendre un peu de recul. Direction le MOCA de Bangkok, où l’artiste Lampu Kansanoh signe une œuvre à la fois drôle et poignante sur les contrastes de Songkran. Entre racines familiales et déchaînement festif, une toile qui dit tout sans un mot…

 

Chaque mois d’avril, le Songkran ramène des millions de Thaïlandais vers leurs proches. Verser de l’eau sur les mains de ses aînés, recevoir leurs bénédictions : un geste simple, mais chargé d’émotion.

 

Pourtant, au fil du temps, cette fête traditionnelle s’est transformée en vastes batailles d’eau, joyeuses mais parfois excessives. C’est ce contraste que l’artiste Lampu Kansanoh met en scène dans « Songkran », une huile sur toile grand format exposée au MOCA Bangkok.

 

Au premier plan, une femme thaïe présente son mari étranger à sa mère, émue. À l’arrière-plan : danses folles, téléphones perdus, éclaboussures incontrôlables — l’artiste elle-même y est projetée dans le tumulte. Le style expressif et les visages caricaturaux soulignent à la fois l’humour et la tendresse de cette vision.

 

Avec cette œuvre, Lampu Kansanoh saisit toute la dualité d’un Songkran moderne, entre respect des traditions et folie festive.

 

Songkran, par Lampu Kansanoh
Huile sur toile, 250 x 400 cm, 2011
MOCA Bangkok – Mardi à dimanche, 10h–18h (fermé le lundi)

 

Et vous, que pensez-vous de l’évolution de Songkran ? Tradition vivante ou dérive festive ? Partagez votre avis avec nous !

 

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1 COMMENTAIRE

  1. N’est-ce pas notre chroniqueur exotissime au centre dans cette représentation post-boschienne ? Aurait-il complété sa mue siamoise ? Un chaînon supplémentaire vers l’inaccessible aurait-il été franchi ? et la goutte d’eau qui, qui sait, fait déborder le vase ? La mère et l’ancêtre le gratifient et le comblent du fameux « sourire thaï » dont il semble, dans ce pandémonium, le vrai dépositaire : le sourire bouddhique de Mona Lisa. En attentant sa chronique aqueuse qui nous rafraichira et à qui j’adresse une très bonne année 2568… plus torride encore dans l’exotisme que les pluies de la mousson ne pourront éteindre…

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