Nous reproduisons ici des extraits d’un article de Blick dont nous vous recommandons la lecture sur leur site.
Les autorités thaïlandaises ont réagi. Le visa du Suisse qui avait agressé une médecin il y a une semaine a vu sa permission être déclarée nulle et devra quitter le pays. Ce cas n’est pas isolé, d’autres expatriés se sont montrés violents, allant même jusqu’à tuer.
Le visa de travail de Manfred K*. a été déclaré nul et non avenu par les services de l’immigration, comme le rapporte « Der Farang ».
Coupables de coups et d’insultes, il doit maintenant quitter la Thaïlande. Manfred K.* avait agressé fin février une médecin qui s’était installée confortablement avec une amie sur le perron de sa villa à la plage. Le Suisse avait lui-même filmé l’agression. Celle-ci a fait beaucoup de bruit à Phuket. Manfred K. s’est ensuite excusé et a expliqué qu’il s’agissait d’un accident, qu’il avait glissé.
Mais cela n’a servi à rien. Le coup de pied a de lourdes conséquences. Le Suisse doit quitter le pays. Son visa de travail a été déclaré nul et non renouvelable par les services de l’immigration, comme le rapporte « Der Farang ». Les autorités justifient cette décision par le fait que Manfred K. menace la paix sociale sur l’île.
Un coup dur pour Manfred K., qui affirmait il y a quelques jours encore qu’il aimait la Thaïlande. « Je suis suisse, mais la Thaïlande est ma patrie », dit-il en présentant des excuses publiques.
Manfred K. gère depuis des années un centre d’accueil pour éléphants. C’est pourquoi les autorités examinent également le parc de pachydermes à la loupe. Le Suisse peut faire appel de la décision de retrait de son visa. Il dispose de 48 heures pour le faire. D’ici là, il sera placé en détention par la police de l’immigration de Phuket. Il est toutefois possible de demander une libération temporaire. Parallèlement, une procédure est en cours contre le quarantenaire pour coups et blessures.
Un cas qui n’est pas isolé
Avant la décision de retirer le visa au Suisse, jusqu’à 300 manifestants s’étaient rassemblés la semaine dernière devant la villa de plage de Manfred K. pour réclamer son expulsion. Il n’est pas le seul Suisse à faire les gros titres négatifs en Thaïlande en ce moment. Mardi, Beat L. a frappé une Thaïlandaise dans la ville de Trang et a été arrêté. La femme blessée a été transportée à l’hôpital. Elle avait le nez cassé, un œil et le dos contusionnés. L’agression serait due à une bousculade dans un grand magasin.
L’intégralité est à retrouver sur le site blick.ch/fr.
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Votre évaluation semble malheureusement minimiser la sévérité des comportements en question, en s’appuyant sur une chaîne d’arguments fragmentés et dépourvus d’une logique cohérente. Cette approche nécessite une introspection quant aux motivations profondes qui guident votre analyse. Il est d’une importance capitale de souligner que l’absence de considération pour la dimension violente de cet acte interroge profondément sur les intentions sous-jacentes à votre discours, mettant en lumière l’impératif d’une méditation approfondie sur les implications de la réduction de la portée de telles conduites.
Davantage préoccupant est le fait que certaines de vos remarques semblent être teintées par des préjugés, brouillant ainsi la limpidité de votre jugement. Il devient primordial de veiller à ce que notre interprétation des faits demeure ancrée dans une objectivité inébranlable et une compréhension nuancée des complexités en jeu, à l’abri de toute influence extérieure susceptible de voiler notre discernement. La critique des actions et des pensées doit être exercée avec une prudence exemplaire, évitant toute attribution inappropriée d’étiquettes ou d’appartenances sans fondements solides.
Je tiens à exprimer une volonté ferme et inébranlable, partagée par une vaste majorité du peuple français, qui rejette avec vigueur tout germe de racisme, sans pour autant le nommer directement. Cette aspiration à une société empreinte de respect mutuel et de compréhension transcende largement le désir de ne pas voir le crédit de notre nation entaché par les ombres d’une idéologie marquée par l’intolérance. Il est temps de réaffirmer notre engagement collectif envers l’édification d’un avenir où l’harmonie prévaut, loin des clivages réducteurs.
Il serait bien plus honnête si votre explication des faits étaient corrects.
Les deux femmes thaïlandaises ne s’étaient pas installées sur le perron de la villa en location du monsieur Suisse.
Elles étaient assises sur des marches en bordure de la plage (de surcroit
illégalement construit sur le domaine public) des dizaines de mètres de la
villa.
Les ingrédients : le lieu : Phuket ; un homme : un suisse ; une villa : un suisse et une villa ; la plage : un suisse et une villa en bord de plage ; une femme : une femme thaïlandaise assise sur les marches de la villa ; le pied de trop : un coup de pied (incorrection majeure vu le symbole d’impurété attribué au pied) porté au dos de cette femme ; un médecin : une femme médecin ; une foule : une foule attroupée autour de la villa. Tels sont les éléments qu’il nous est donné de connaitre à travers le narratif gavrochien. L’inspection à la loupe des pachydermes dont l’hélvète était le protecteur risque de révéler quelques insuffisances, voir davantage, dans les soins apportés à ces mammifères surtout s’ils s’avérait qu’ils étaient enchainés aux caprices de la gent touristique. Rien n’est dit du contexte et des éventuels antécédents qui pourraient avoir conduit à l’évènement. Le fait, une presque histoire banale de voisinage prend une dimension qu’une mise en scène policière parfaitement huilée va orchestrer et que les médias vont relayer. On me dit que le journaux télévisés fourmillent journellement d’évènements, et qui ne concernent pas que les “farangs”, qui relèvent de la catégorie “faits divers” exposés à loisir dans une scénographie bien ritualisée comparable. Que Gavroche s’attache à un épisode qui concerne un “farang” n’a rien d’étonnant, ce n’est pas la première fois et il nous en donne un exemple supplémentaire. Que ce soit pour informer ceux-ci des risques qu’ils encourent à propos de leurs actes ou de leurs gestes, une forme de mise en garde, ou pour stigmatiser la mauvaise conduite d’individus occidentaux “décivilisés” ou non-civilisés, je l’ignore. Ce qui est intéressant de noter c’est le dispositif narratif qui est utilisé pour rendre compte des faits qui, par ailleurs, ne sont pas établis aux termes d’une instruction et d’un procès. Le commentaire gavrochien est fortement enrobé d’adjectifs donnant à l’évènement une coloration particulière : Un homme suisse donc réputé influent et riche habitant une villa en bord de mer reproduisant la gestuelle de l’homme blanc colonial. Une sorte de quintessence coloniale héritée du temps des traités d’exterritorialité. De l’autre côté, une femme thaïlandaise, médecin de profession et, on peut le supposer, ayant par conséquent des relations de poids avec toute la société de Phuket et notamment les élites locales. Est- ce que la publicité accordée à l’événement aurait été la même si la femme molestée avait vendu des soupes de nouilles sur le marché ? Par ailleurs, l’intervention de la population locale dans le déroulement de la séquence va porter l’évènement à un niveau social plus général : l’étranger et la population locale rassemblée et communiant dans la même désapprobation. L’évènement relayé par les réseaux sociaux et les télévisions vont porter la séquence au niveau national et en faire un évènement majeur en forme de psycho-drame national au point de le caractériser comme “menaçant la paix sociale”. Il faut préciser, de l’île… le lieu n’est, en -effet, pas indifférent : il est celui, avec d’autres, de concentrations touristiques massives d’étrangers d’origines diverses. Le “surtourisme” est de nature à générer des manifestations de rejets des populations locales comme on a pu le voir à Barcelone et ailleurs en Europe. L’île est notamment un lieu d’investissements immobiliers massifs conduisant à polariser la population locale et susciter convoitises, rancœurs et conflits. Au delà de l’acte reproché à notre suisse, confondu en excuses sincères ou arrachées que manifestent la position suppliante des mains, n’endosse t-il pas une fonction “cathartique” et purgative ? Dans un rôle de “bouc-émissaire” ne permet-il pas de retisser un lien dont les fils sociaux se sont quelque peu distendus ? L’exposition publique du “contrevenant”, ayant violé les règles écrites (on peut du moins le supposer) mais surtout non écrites permet de réaffirmer la distinction entre le bien et le mal et en échange d’une humiliation ritualisée accompagnée d’une contrition quelque peu outrée (“la Thaïlande est ma patrie” ) de rétablir un équilibre social, culturel (surtout lorsqu’il s’agit d’un “farang”) troublé. Le rituel de l’exposition publique n’est pas de mise dans la dramaturgie occidentale contemporaine qui s’en tien à un rituel judiciaire strict mais elle a eu court dans le passé. La lecture de l’ouvrage historique d’Isabelle d’Artagan intitulé :” Le pilori au Moyen-Âge dans l’espace français” (Ed. des Presses Universitaires de Rennes, 2024, 340 pages) expose, sources comprises, un rituel judiciaire d’humiliation publique articulé à la culture de l’honneur qui s’est mis en place au XII ème siècle dans les villes marchandes. L’usage immodéré des réseaux sociaux, la critique des institutions judiciaires et de leur lenteur, la remise en cause des règles de prescription des poursuites pénales conduisent, en France et sans doute ailleurs, à revitaliser la pratique ancienne du pilori, un pilori 2.0. La lecture des analyses de René Girard sur le “bouc-émissaire” à partir du texte biblique (lévitique 16, versets 20, 21, 22) est indispensable pour éclairer les fondements anthropologiques et religieux de la pratique de l’éloignement social qu’est le bannissement et la régénération sociale qu’il est censé réactiver.
Votre évaluation semble malheureusement minimiser la sévérité des comportements en question, en s’appuyant sur une chaîne d’arguments fragmentés et dépourvus d’une logique cohérente. Cette approche nécessite une introspection quant aux motivations profondes qui guident votre analyse. Il est d’une importance capitale de souligner que l’absence de considération pour la dimension violente de cet acte interroge profondément sur les intentions sous-jacentes à votre discours, mettant en lumière l’impératif d’une méditation approfondie sur les implications de la réduction de la portée de telles conduites.
Davantage préoccupant est le fait que certaines de vos remarques semblent être teintées par des préjugés, brouillant ainsi la limpidité de votre jugement. Il devient primordial de veiller à ce que notre interprétation des faits demeure ancrée dans une objectivité inébranlable et une compréhension nuancée des complexités en jeu, à l’abri de toute influence extérieure susceptible de voiler notre discernement. La critique des actions et des pensées doit être exercée avec une prudence exemplaire, évitant toute attribution inappropriée d’étiquettes ou d’appartenances sans fondements solides.
Je tiens à exprimer une volonté ferme et inébranlable, partagée par une vaste majorité du peuple français, qui rejette avec vigueur tout germe de racisme, sans pour autant le nommer directement. Cette aspiration à une société empreinte de respect mutuel et de compréhension transcende largement le désir de ne pas voir le crédit de notre nation entaché par les ombres d’une idéologie marquée par l’intolérance. Il est temps de réaffirmer notre engagement collectif envers l’édification d’un avenir où l’harmonie prévaut, loin des clivages réducteurs.