Thai Airways International Public Company Limited et ses filiales ont annoncé ce 11 novembre leurs résultats pour le troisième trimestre 2023, avec un chiffre d’affaires de 37,01 milliards de bahts.

Il s’agit d’une augmentation par rapport à la même période de l’année dernière, qui s’élevait à 32,86 milliards de bahts, soit une hausse de 12,6 %. La compagnie et ses filiales ont transporté un total de 3,27 millions de passagers, Thai Airways représentant 2,19 millions et Thai Smile 1,08 million. Le facteur de cabine moyen, représentant le coefficient d’occupation des passagers, était de 77,3 % (Thai Airways 77,1 % et Thai Smile 80,9 %), ce qui correspond étroitement à la moyenne de 77,0 % de la même période de l’année précédente..

Les dépenses totales de la compagnie et de ses filiales (hors événements exceptionnels) se sont élevées à 29,29 milliards de bahts, soit une légère augmentation par rapport aux 28,94 milliards de bahts de l’année précédente.

Cette augmentation est principalement due aux coûts variables associés à l’augmentation des volumes de production et de transport. La dépense la plus importante a été le coût du carburant, qui s’est élevé à près de 12 milliards de bahts (41% des dépenses totales).

La compagnie aérienne a déclaré un bénéfice net de 1,55 milliard de bahts, un revirement complet par rapport à la perte nette de 6,33 milliards de bahts de l’année précédente. Thai Airways a réalisé l’essentiel du bénéfice, soit 1,54 milliard de bahts.

Malgré la capacité de Thai Airways à générer des bénéfices et à augmenter ses flux de trésorerie, la compagnie aérienne reste prudente quant à l’expansion de ses activités, car des flux de trésorerie importants sont nécessaires pour rembourser la dette et les intérêts conformément au plan de réhabilitation.

En 2024, Thai Airways devra se préparer à rembourser une dette substantielle de près de 10 milliards de bahts.

Les revenus pour l’année prochaine devraient revenir aux niveaux d’avant Covid-19, à 180 milliards de bahts, et devraient continuer de croître jusqu’en 2025, dépassant les niveaux d’avant Covid-19.

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