Mardi, le pape François a célébré une messe en plein air à Taci Tolu, une vaste plaine côtière du Timor oriental.

D’après les autorités locales, environ 600 000 personnes – soit près de la moitié de la population nationale – ont assisté à cet événement historique.

La messe a débuté par une danse traditionnelle timoraise, apportant une touche culturelle locale à la cérémonie. Alors que la nuit tombait, le pape a prononcé une homélie en espagnol, faisant des pauses régulières pour qu’un prêtre timorais puisse traduire ses paroles, section par section, en tetum, l’une des langues officielles du pays.

Le pape François a souligné que les enfants sont à la fois une bénédiction et un signe.

« Dans chaque partie du monde, » a poursuivi le pape François, la naissance d’un enfant est un « moment lumineux de joie et de célébration », insufflant « un désir de bien, … un retour à la pureté et à la simplicité ».

« Quelle merveille, » a-t-il ajouté, « qu’ici au Timor-Leste, il y ait tant d’enfants : vous êtes un pays jeune, et nous pouvons voir chaque coin de votre terre grouillant de vie. »

Cela, a souligné le pape François, est un grand don, mais aussi un signe, un rappel de l’importance de « faire de la place aux enfants, aux plus petits, les accueillir et prendre soin d’eux. »

Le souverain pontife, âgé de 87 ans, effectue une ambitieuse tournée de 12 jours dans la région Asie-Pacifique, son plus long voyage à l’étranger à ce jour. Son voyage au Timor oriental, l’un des deux pays majoritairement catholiques d’Asie, n’est que la deuxième visite de ce type effectuée par un pape.

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