Le Vietnam n’est pas encore prêt à s’ouvrir aux touristes internationaux, a déclaré mercredi 24 juin le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc. La première priorité du gouvernement est de protéger la santé des gens, a-t-il poursuivi. Selon Hanoï, le pays n’est pas encore prêt à accueillir à nouveau des touristes étrangers, car certains pays asiatiques comme la Chine et la Corée du Sud sont aux prises avec une deuxième vague et la situation mondiale ne s’est pas améliorée.
Le premier ministre vietnamien Nguyen Xuan Phuc a ordonné cette semaine aux agences compétentes de «ne pas laisser une deuxième vague de coronavirus se propager au Vietnam et de préserver les performances exceptionnelles du pays dans la lutte contre la pandémie». Le Vietnam a passé plus de deux mois sans nouveau cas de transmission.
Le gouvernement évaluera soigneusement la situation régionale et internationale afin de décider quand reprendre les vols internationaux, a déclaré le Premier ministre.
Ouverture repoussée
Au début de ce mois, dans un document, le gouvernement avait estimé que Tokyo, Séoul, la ville de Guangzhou en Chine continentale, Taïwan et le Laos pourraient faire partie des destinations envisagées pour la reprise des vols. Cette étape dans la réouverture est repoussée.
Vietnam Airlines et Bamboo Airways avaient annoncé leur intention de reprendre leurs opérations internationales vers des destinations en Corée du Sud, à Taïwan, au Japon et en Chine continentale à partir du 1er juillet, et attendent l’approbation officielle.
Mais de nombreux experts ont averti que ces plans sont impossibles à réaliser étant donné les nouvelles épidémies en Asie et que les discussions avec d’autres pays sur la levée des interdictions de voyager se poursuivent.
Le Vietnam a suspendu tous les vols internationaux depuis le 25 mars et interdit l’entrée des ressortissants étrangers depuis le 22 mars, sauf dans des cas particuliers.
Le nombre de cas actifs de coronavirus au Vietnam est de 23, les autres ayant récupéré après traitement. Les derniers cas sont ceux qui ont été rapatriés et mis en quarantaine à leur arrivée.
Remerciements à Jean Michel Gallet