Le Vietnam a exporté 1,7 million de tonnes de riz au cours du premier trimestre 2023 pour une valeur de plus de 900 millions de dollars US, soit une augmentation de 19 % en quantité et de 30 % en valeur par rapport à la même période en 2022.

Ces derniers chiffres ont été publiés dans un dernier rapport du Département général des douanes.

Selon le ministère de l’industrie et du commerce (MoIT), le riz vietnamien a connu une certaine réussite en termes d’amélioration de la qualité et de la demande au cours des dernières années.

La majorité du riz exporté provient du delta du Mékong, le reste des centres de production de riz du pays servant principalement le marché intérieur.

Le Thanh Tung, chef adjoint du département de la culture des plantes du ministère de l’agriculture et du développement rural (MARD), a déclaré que la production de riz de cette année pour le seul delta du Mékong devrait atteindre 24 millions de tonnes. La consommation pour le delta et Hô-Chi-Minh-Ville se maintiendra autour de 11 millions de tonnes, ce qui laissera 13 millions de tonnes pour l’exportation.

Le riz vietnamien continuera probablement à être recherché au cours du deuxième trimestre de l’année car la demande a augmenté sur les principaux marchés, notamment les Philippines, la Chine et l’Afrique, a déclaré l’Association alimentaire du Vietnam (VFA).

En outre, les principaux accords de libre-échange, dont l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam (EVFTA), ont permis de réduire les droits de douane sur le riz vietnamien de 175 euros par tonne, ce qui confère au riz vietnamien de qualité supérieure un avantage sur les marchés européens.

Face à la montée en flèche de la demande, les exportateurs ont essayé d’acheter des quantités supplémentaires aux agriculteurs afin de maximiser l’efficacité et les bénéfices. Toutefois, nombre d’entre eux ont fait part de leurs inquiétudes quant au manque de capitaux.

Le ministère travaille en étroite collaboration avec les exportateurs afin de trouver des solutions pour minimiser les coûts logistiques et gérer les protocoles d’importation et d’exportation sur les marchés internationaux.

D’autre part, le ministère a déclaré qu’il surveillait de près la quantité de riz exportée afin de garantir la sécurité alimentaire du pays.