Les ambitions du Vietnam en matière de semi-conducteurs se précisent.

La semaine dernière, le Premier ministre Phạm Minh Chính a officiellement créé un comité directeur national pour stimuler le développement de l’industrie des semi-conducteurs, qu’il préside personnellement.

Le gouvernement vise à former 50 000 ingénieurs d’ici 2030, capables de maîtriser toutes les étapes de la chaîne de valeur des semi-conducteurs. En avril, le ministère de la Planification et de l’Investissement a annoncé un investissement de 1 milliard de dollars pour soutenir cette initiative, soit environ 20 000 dollars par ingénieur.

Le Centre national d’innovation (NIC) joue un rôle de premier plan en s’associant à des entreprises comme Google et l’Université d’État de l’Arizona, ainsi qu’à d’autres partenaires, pour développer des programmes de formation et offrir un soutien financier.

Au début du mois, environ 70 étudiants ont suivi le premier cours de formation avancée en conception de puces du pays, organisé par le NIC, la FPT Corporation et deux entreprises américaines. Samsung et d’autres géants technologiques contribuent également à ces efforts de formation.

Cette semaine, Nikkei Asia a publié un article soulignant l’attrait croissant du Vietnam pour les entreprises de semi-conducteurs des États-Unis, de Taïwan et de Corée du Sud. Les entreprises coréennes, en particulier, ont été impressionnées par le niveau de compétence des ingénieurs vietnamiens, qui permettent de compenser en partie la fuite des cerveaux vers des géants américains comme Nvidia.

L’article met également en lumière certains des défis auxquels le Vietnam est confronté, notamment la hausse rapide des salaires des ingénieurs les plus qualifiés et la nécessité de garantir une main-d’œuvre fiable.

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