La République démocratique du Vietnam respecte tous les cultes religieux et garantit le droit des citoyens à suivre ou à ne pas suivre une religion ou une croyance. Cette déclaration du ministère vietnamien des Affaires étrangères intervient alors que le rapport du Département d’État américain sur la liberté religieuse internationale en 2019 vient d’être rendu et que des rumeurs circulent sur une possible visite du pape François au Vietnam en 2021, s’il se rend au Japon où seront organisés les Jeux Olympiques d’été.

La Constitution et le système juridique du Vietnam garantissent, dans la pratique, la liberté religieuse estime le ministère des Affaires étrangères vietnamien.

Le Vietnam, affirme celui-ci, a fait des efforts continus pour perfectionner son système juridique et ses politiques en matière de religion et de croyance, y compris l’approbation de la loi sur la croyance et la religion et des décrets guidant sa mise en œuvre.

16 religions reconnues

Le Vietnam compte désormais 43 organisations de 16 religions reconnues et certifiées, avec 55 000 dignitaires, 26 millions d’adeptes, soit 27 % de la population nationale, 29 000 lieux de culte et plus de 8 000 festivals religieux annuels.

De nombreux événements religieux internationaux majeurs ont été organisés dans le pays, tels que le 500e anniversaire de la Réforme protestante, la Journée du Vesak de l’ONU en mai 2019 et le Capitulum Generale 2019.

“Nous reconnaissons le Département d’État américain qui a parlé des réalisations et des progrès du Vietnam pour garantir et promouvoir la religion et la croyance dans le pays”, a poursuivi le porte-parole du MAE vietnamien, cité par l’Agence vietnamienne de presse.

Informations américaines inexactes

Toutefois, le rapport contient des informations inexactes et non vérifiées sur la situation au Vietnam, a-t-elle ajouté.

Le Vietnam continue à maintenir et est prêt à renforcer sa coopération et à avoir des discussions avec les États-Unis sur des questions d’intérêt commun dans un esprit de franchise, d’ouverture et de respect mutuel, par le biais de cadres de dialogue bilatéraux, y compris le dialogue annuel sur les droits de l’homme, contribuant ainsi à promouvoir le partenariat global entre les deux pays.