Le gouvernement vietnamien a souligné que l’extension de la validité du visa électronique à 90 jours, soit trois fois plus que les 30 jours actuels, constituera une politique d’ouverture pour attirer davantage d’étrangers à visiter le Vietnam et à rechercher des opportunités d’investissement et d’affaires, créant ainsi une force motrice pour promouvoir le développement socio-économique du pays.
Le gouvernement a déclaré que depuis la mise en œuvre de la phase pilote du visa électronique en 2017, le nombre d’étrangers demandant des visas électroniques a augmenté. Cependant, en raison de la courte durée actuelle de 30 jours pour les visas électroniques, il n’a pas attiré plus d’étrangers que prévu.
En particulier, les étrangers qui souhaitent effectuer un séjour plus long pour des vacances, des études de marché ou des opportunités d’investissement au Vietnam ont besoin de durées relativement plus longues.
C’est pourquoi le gouvernement a proposé d’étendre la validité des visas électroniques à trois mois, valables pour une ou plusieurs entrées, afin de répondre aux besoins de vacances à long terme des touristes internationaux.
La nouvelle politique offrira des conditions favorables aux étrangers qui souhaitent mener des recherches, des études de marché et promouvoir les opportunités d’investissement au Vietnam, en particulier pour ceux qui doivent visiter plusieurs pays de la région et revenir au Vietnam pour évaluer et comparer les opportunités d’investissement et d’affaires.
L’extension de la validité du visa électronique à trois mois convient aux étrangers chargés d’établir une présence commerciale, aux prestataires de services et aux fournisseurs contractuels, comme le Vietnam s’y est engagé dans les accords de libre-échange.
Selon le gouvernement vietnamien, la délivrance de visas électroniques pour ces cas est effectuée par le biais d’une pré-approbation du personnel. Par conséquent, par rapport aux exemptions unilatérales de visa, cette politique aide les services d’immigration à filtrer les personnes qui ne satisfont pas aux conditions d’entrée ou aux exigences du travail de gestion.
Ce projet de loi inscrit à l’ordre du jour de la 5e session de la XVe législature de l’assemblée nationale qui se déroulera du 22/05 au 10/06 et du 19 au 23/06/23 devrait permettre que la nouvelle loi entre en vigueur au 1er juillet 2023.